Parasites chez le chien : comment les détecter et agir ?

10 octobre 2025

Certains parasites développent une résistance aux traitements classiques, compliquant la prise en charge des chiens infestés. Les symptômes d’une infestation ne sont pas toujours évidents, ce qui retarde parfois la détection et augmente les risques pour la santé animale.

Ignorer un léger changement de comportement ou une modification de l’appétit peut permettre aux parasites de se multiplier rapidement. Adapter les mesures de prévention et choisir le traitement approprié restent essentiels pour limiter les complications.

Parasites chez le chien : de quoi parle-t-on vraiment ?

Derrière le mot « parasite », se cache un monde insidieux, jamais bien loin du museau de nos compagnons. Il existe deux grandes familles : les parasites externes, tapis à la surface de la peau, et les parasites internes, qui s’invitent dans l’organisme et bouleversent l’équilibre du chien.

Parmi les plus connus côté externe, citons les puces et les tiques. La puce, minuscule mais coriace, provoque des démangeaisons tenaces, peut déclencher des allergies, transmettre des bactéries. La tique, quant à elle, s’accroche sans relâche, se gorge de sang, tombe, mais laisse parfois derrière elle plus qu’une simple morsure : maladies, anémie, affaiblissement… Les chiens et les chats ne sont pas seuls dans cette lutte : la cohabitation facilite la circulation de ces hôtes indésirables, d’un animal à l’autre.

Du côté des parasites internes, la liste s’étend : ascaris, ankylostomes, trichures, ténias. Certains chiots sont exposés dès la naissance, la transmission se faisant parfois via le placenta ou le lait maternel. On ne voit rien à l’œil nu, mais la santé du chien en pâtit bel et bien. D’où l’importance de la vermifugation, régulière et adaptée à chaque situation. Races, habitudes de vie, environnement, tout compte pour évaluer le risque d’infestation.

Voici les principaux parasites à connaître pour mieux protéger votre chien :

  • Parasites externes : puces, tiques, aoûtats, agents responsables de la gale.
  • Parasites internes : vers ronds (ascaris), vers plats (ténias), protozoaires.

La menace n’a pas de saison. Puces, tiques, parasites : ils n’attendent pas l’été pour se manifester. Adapter la prévention selon le mode de vie du chien, son âge ou la composition du foyer fait toute la différence pour tenir ces envahisseurs à distance.

Reconnaître les signes qui doivent alerter

Scruter son chien, c’est déjà agir pour sa santé. Un comportement inhabituel, un poil qui perd de sa brillance, des grattages incessants : autant de signaux à ne pas balayer d’un revers de main. Les démangeaisons deviennent parfois obsessionnelles. La perte de poils, surtout sur le dos ou autour de la queue, doit mettre en alerte. Certains chiens présentent aussi des croûtes, des rougeurs, des zones irritées, autant d’indices à prendre au sérieux.

Lorsque l’ennemi est interne, les manifestations diffèrent. Une perte de poids inexpliquée, un appétit qui varie sans raison, des troubles digestifs fréquents. Parfois, les selles laissent apparaître de petits segments blancs ou des vers visibles. Chez le chiot, un ventre gonflé, une fatigue persistante ou une croissance ralentie peuvent indiquer la présence de parasites.

Voici les principaux signes qui doivent pousser à agir sans attendre :

  • Grattage excessif et léchage fréquent
  • Perte de poils inhabituelle
  • Présence de parasites visibles dans les selles
  • Changement d’appétit ou variations de poids
  • Altération générale (fatigue, abattement)

L’examen du pelage ne suffit pas. Les symptômes évoluent, parfois discrets. Palper, surveiller les selles, observer l’attitude générale du chien : autant de gestes simples qui permettent de réagir tôt. Certaines races masquent mieux les signes d’infestation, rendant l’avis vétérinaire encore plus précieux.

Comment réagir face à une infestation : gestes simples et erreurs à éviter

Une infestation parasitaire ne concerne jamais un seul animal : c’est la vie du foyer qui en ressent les secousses. La rapidité d’action s’impose. Dès les premiers doutes, isolez l’animal atteint pour limiter la propagation à ses congénères. Puces et tiques passent sans gêne d’un pelage à l’autre. Passez en revue tous les chiens et chats sous votre toit, y compris ceux qui semblent en pleine forme.

Consultez sans délai un vétérinaire. Face à une invasion de puces ou de tiques, il saura prescrire un traitement antiparasitaire adapté : pipettes, comprimés, colliers, sprays selon le cas. Évitez d’improviser ou de mélanger les produits. Certains traitements destinés aux chiens peuvent s’avérer dangereux pour les chats. Un brossage minutieux du pelage s’impose, mais ne remplace jamais un traitement ciblé.

Pour limiter la réapparition des parasites, voici les mesures à appliquer dans tout le foyer :

  • Désinfectez la literie, les coussins, les tapis. Passez l’aspirateur en profondeur et jetez le sac sans attendre.
  • En cas de parasites internes, respectez le protocole de vermifugation conseillé par le vétérinaire, et n’improvisez pas la posologie.
  • Traitez systématiquement tous les animaux du foyer, même s’ils n’ont aucun symptôme visible.

Après le traitement, la vigilance ne doit pas faiblir. Un chien ayant subi une infestation mérite une alimentation rééquilibrée et un suivi rapproché chez le vétérinaire. Certains propriétaires misent sur des remèdes improvisés ou espèrent que le temps fera son œuvre : cette option expose l’animal à de possibles rechutes, parfois plus sévères. Ne laissez aucune place à l’à-peu-près.

Propriétaire inspectant le pelage d

Prévenir efficacement les parasites au quotidien

Mettre en place une routine de prévention contre les parasites, c’est protéger le bien-être de son chien, jour après jour. Chaque mode de vie expose différemment : les citadins croisent moins de tiques, mais les escapades en forêt ou les rencontres avec d’autres animaux multiplient les risques. Les chiots et les jeunes chiens nécessitent une vigilance particulière, avec des protocoles de vermifugation ajustés à leur âge, leur poids, leur environnement. Le vétérinaire reste le meilleur allié pour planifier et personnaliser cette protection.

L’hygiène du lieu de vie joue aussi un rôle central. Passez régulièrement l’aspirateur sur tous les textiles, lavez coussins et paniers à haute température. Les traitements antiparasitaires ne doivent pas concerner le seul chien : chaque animal du foyer, y compris les chats, doit recevoir une protection adaptée pour éviter les infestations en chaîne.

Pour réduire les risques au quotidien, prenez l’habitude d’appliquer ces gestes simples :

  • Inspectez minutieusement le pelage après toute sortie en nature, surtout en zone boisée ou dans les hautes herbes.
  • Limitez les contacts avec des animaux errants ou potentiellement infestés.
  • Renouvelez régulièrement colliers et pipettes antiparasitaires en respectant les indications.

Chez la femelle gestante, la vigilance s’impose : certains parasites internes se transmettent aux chiots via le placenta ou l’allaitement. Protéger le chiot commence donc avant même sa naissance.

Ajustez vos efforts selon la saison : les tiques redoublent d’activité aux beaux jours, les puces profitent de la chaleur domestique en hiver. Restez attentif, adaptez votre routine, et n’accordez aucun répit aux parasites. Un chien protégé, c’est l’assurance de balades sereines et d’un foyer préservé.

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